14 juin 2009

Les secouristes de Tartas (40) manquent de bras

« Nous sommes 23 secouristes sur le papier mais beaucoup moins sur le terrain ; pourtant, il suffirait d'un peu plus de motivation pour que tout s'arrange. » Ces propos quelque peu inquiétants ont été tenus par la responsable de l'antenne locale de la Protection civile, lors de la remise de diplômes de PSC1 (premier niveau), aux 8 personnes qui ont suivi avec succès les 10 heures de formation dispensées par Anne Raquin-Corne.

Des formations qui portent leurs fruits puisque, à la suite de la précédente session, Marine, Laure et Jany ont rejoint le groupe, tout comme s'apprêtent à le faire Nathalie et Michel Viard.

Un engagement désintéressé, qualifié par le maire de « civique et citoyen » ; et de souhaiter voir encore longtemps les uniformes marine et orange sur tous les fronts pour assurer la plus noble mission qui soit, celle de venir en aide à autrui.

Et Marie-France de Zanet d'encourager les nouveaux diplômés à suivre la formation supérieure de PSE1 qui permet d'être opérationnel sur les postes.
De fait, si l'on en juge par le calendrier présenté par la secrétaire, les secouristes seront très sollicités cet été. « 18 postes en juin et une vingtaine en juillet qu'il va falloir assurer », a prévenu Carole Courrian. Une session de recyclage et une grande manoeuvre locale sont prévues sous peu afin de battre le rappel des troupes.
Source : Sud Ouest

Jumelage entre les Antennes de Fleurance (32) et Pont de Roide (25)




Fleurance
Gers (32)

Pont de Roide
Doubs (25)
Les secouristes de la Protection civile de l'antenne de Fleurance ont répondu favorablement à l'invitation de leurs homologues secouristes de Pont-de-Roide dans le Doubs avec lesquels ils sont jumelés depuis plusieurs années.
Partis à la première heure de Toulouse, les secouristes ont été accueillis le soir-même par la présidente de la section. Les Fleurantins ont été reçus par les autorités locales le lendemain à l'endroit où fut signé officiellement le jumelage sur un parchemin retraçant l'histoire des deux localités. Les deux jours suivants, les Gersois ont visité le Saut du Doubs en bateau-mouche, le château de Joux, le lac Saint-Point et Mouthe, le village le plus froid de France.
Les Fleurantins sont rentrés au pays, non sans avoir bien sûr goûté aux spécialités de cette région réputée pour sa gastronomie. Rares sont ceux qui, dans les rangs des secouristes, n'ont pas apprécié la friture de carpe ou la croûte de morille.
Source : Sud Ouest

60 élèves formés à Bayonne (64)


60 élèves BEP sanitaire et social du lycée Paul-Bert de Bayonne ont été formés aux premiers secours par les moniteurs de la protection civile des Pyrénées-Atlantiques secteur Pays Basque. Cette formation est obligatoire pour leurs études et pourra leur servir aussi pour la vie de tous les jours. Les moniteurs de la protection civile ont été surpris par la motivation des élèves. Peut-être des vocations seront-elles nées pour rejoindre les secouristes bénévoles de la protection civile 64.
Source : Sud Ouest

Simulation d'affrontements à Lyon (69)


Les rives du Grand Large, au parc de Miribel-Jonage, ont été le théâtre le 6 juin au matin d'un exercice grandeur nature d'intervention auquel ont pris part une vingtaine de médecins et infirmiers du Samu de Lyon et une trentaine de membres de la Protection civile.

Le scénario avait été bien rôdé : un affrontement entre agriculteurs et manifestants anti-OGM a dégénéré. Bilan : une vingtaine de blessés, dont plusieurs dans un état sérieux. La simulation a collé à la réalité : maquillage de cinéma, figurants étendus au sol, inconscients, souffrant pour certains de plaies ouvertes.

« Beaucoup de victimes sont polytraumatisées avec des blessures à l'arme blanche. Cet exercice permet d'éprouver le dispositif de secours. Il sert aussi à nos médecins voulant valider leur spécialisation de médecine de catastrophe », explique le docteur Laurent Gabilly du Samu de Lyon.

Les violences ont été commises sur les bords du lac, dans un secteur difficile d'accès. Les victimes se comptent par dizaine. Après une reconnaissance des équipes de la Protection civile, chaque victime est prise en charge selon un code couleur qui indique son état de santé : rouge pour urgence prioritaire, jaune pour les personnes ne pouvant se déplacer et vert pour les blessés légers. Quentin a pris un coup de couteau. Le médecin en informe le PC par radio : « Âge : 19 ans, éventré, pouls à 140, en cours d'évacuation ».
Un peu plus loin, un poste médical avancé regroupe toutes les victimes avant leur transfert vers les hôpitaux. Il s'agit là de tester la réactivité des secouristes, confrontés à une situation de crise.

Sources : le Progrès de Lyon

Villeneuve sur Lot (47) forme les demandeurs d'emploi au secourisme

Hasnae, Laurence, Romain et les autres ont tous été volontaires pour passer deux demi-journées dans les locaux de la Mission locale pour apprendre les bonnes attitudes, les bonnes réactions, les bons gestes en présence d'un blessé, d'une perte de connaissance et toutes les situations où un geste d'urgence est nécessaire.
«La Mission locale a une mission publique d'accompagnement des 16-25 ans vers l'emploi, la formation tout en travaillant la santé, la mobilité, le logement, la citoyenneté. Tous n'ont pas encore un projet professionnel établi mais tous étaient demandeurs pour cette formation de secourisme» explique Stéphane Hogan, l'animateur santé.
La Mission locale mène cette formation en partenariat avec l 'Association départementale de Protection civile . Les dix jeunes ont pu s'exercer aux techniques de bouche-à -bouche, de massage cardiaque, à l'utilisation du défibrillateur et aux divers gestes de sécurité et de secours sous l'œil et les conseils aguerris de leur moniteur Thierry Pouget.

Source: La Dépêche

Cambrai (59), la Croix Rouge remplace la Protection Civile

Cambrai, ville du Nord, 33.000 habitants et plus de secouristes depuis la disparition de l'Antenne locale de Protection Civile. A méditer !!!
Depuis des années, la délégation de la Croix-Rouge de Cambrai ne compte plus de secouristes et sur les dix délégations départementales, quatre seulement poursuivent leur mission de secourisme. Les autres, tout comme celle de Cambrai, mènent des actions sociales.
Certes, utiles, mais Carlos Pardal, président de la Croix-Rouge à Cambrai, veut remettre au goût du jour l'activité de secouriste dans la ville. « Il n'y avait plus que la protection civile et maintenant elle n'existe plus, explique Carlos Pardal. Seul le SAMU social demeure. Aujourd'hui, dans Cambrai, il n'y a plus de secouristes ! Toutes les bonnes volontés sont donc admises à la Croix-Rouge. Nous voulons une équipe de bénévoles qui soit opérationnelle. »
La délégation cambrésienne de la Croix-Rouge a dans l'intention de former une quinzaine de bénévoles. Les formations débuteraient en septembre mais des réponses impératives sont attendues très prochainement.
Déjà quatre personnes se sont présentées pour faire partie de cette équipe. « J'ai été secouriste en 1978. J'ai travaillé et élevé mes enfants. Et maintenant, je recherche un emploi mais je veux repasser une formation », raconte Sylvaine, Cambrésienne.
Tandis que Jérémie, habitant de Honnecourt-sur-Escaut, prépare le concours pour rentrer à l'école d'infirmiers : « Le secourisme, c'est une passion ! Petit, je voulais être ambulancier, puis infirmier. J'ai l'instinct secouriste. En plus, je suis encore étudiant et j'ai du temps libre ».
Et c'est ce fameux temps libre qui est recherché. Être secouriste nécessite de donner plusieurs heures consécutives à une action. Donner au moins une demi-journée dans son week-end. Thérèse Lamain, vice-présidente de la délégation cambrésienne de la Croix-Rouge, se souvient : « Autrefois, il y avait plus de secouristes. Les gens avaient plus le temps. Je pense qu'il faudrait les former dès la classe de troisième ». En attendant, la Croix-Rouge de Cambrai apportera à la ville une quinzaine de bénévoles secouristes d'ici 2010, une fois leur formation achevée. Un nouvel élan appréciable.
Source : La Voix du Nord