14 juin 2009

Cambrai (59), la Croix Rouge remplace la Protection Civile

Cambrai, ville du Nord, 33.000 habitants et plus de secouristes depuis la disparition de l'Antenne locale de Protection Civile. A méditer !!!
Depuis des années, la délégation de la Croix-Rouge de Cambrai ne compte plus de secouristes et sur les dix délégations départementales, quatre seulement poursuivent leur mission de secourisme. Les autres, tout comme celle de Cambrai, mènent des actions sociales.
Certes, utiles, mais Carlos Pardal, président de la Croix-Rouge à Cambrai, veut remettre au goût du jour l'activité de secouriste dans la ville. « Il n'y avait plus que la protection civile et maintenant elle n'existe plus, explique Carlos Pardal. Seul le SAMU social demeure. Aujourd'hui, dans Cambrai, il n'y a plus de secouristes ! Toutes les bonnes volontés sont donc admises à la Croix-Rouge. Nous voulons une équipe de bénévoles qui soit opérationnelle. »
La délégation cambrésienne de la Croix-Rouge a dans l'intention de former une quinzaine de bénévoles. Les formations débuteraient en septembre mais des réponses impératives sont attendues très prochainement.
Déjà quatre personnes se sont présentées pour faire partie de cette équipe. « J'ai été secouriste en 1978. J'ai travaillé et élevé mes enfants. Et maintenant, je recherche un emploi mais je veux repasser une formation », raconte Sylvaine, Cambrésienne.
Tandis que Jérémie, habitant de Honnecourt-sur-Escaut, prépare le concours pour rentrer à l'école d'infirmiers : « Le secourisme, c'est une passion ! Petit, je voulais être ambulancier, puis infirmier. J'ai l'instinct secouriste. En plus, je suis encore étudiant et j'ai du temps libre ».
Et c'est ce fameux temps libre qui est recherché. Être secouriste nécessite de donner plusieurs heures consécutives à une action. Donner au moins une demi-journée dans son week-end. Thérèse Lamain, vice-présidente de la délégation cambrésienne de la Croix-Rouge, se souvient : « Autrefois, il y avait plus de secouristes. Les gens avaient plus le temps. Je pense qu'il faudrait les former dès la classe de troisième ». En attendant, la Croix-Rouge de Cambrai apportera à la ville une quinzaine de bénévoles secouristes d'ici 2010, une fois leur formation achevée. Un nouvel élan appréciable.
Source : La Voix du Nord