Lors de la fête du 14 juillet à Méaulens, huit bénévoles de la Protection civile étaient en faction. Aucun gros incident à signaler.
Le 14 Juillet, leur tente était plantée sur la place du Rivage de Méaulens à Arras, à côté de la scène. Mais c'est bien lors de chaque manifestation d'envergure que la Protection civile offre ses services, prête à prévenir ou à circonscrire le moindre incident médical.
« Le 14 juillet à Méaulens a été plutôt calme à notre niveau », constate, non sans une pointe de soulagement, Thierry Storne, président de l'antenne de la Protection civile de Vitry-en-Artois. « Hormis une brûlure légère et un enfant qui s'est coupé à la cheville avec du verre, rien à signaler ». La fête de la Musique et la braderie d'Arras furent un peu plus agitées.
Ils sont bénévoles de la Protection civile. Leur fonction pourrait paraître ingrate, tant ils agissent dans l'ombre, souvent privés de reconnaissance. Mais leur rôle n'en est pas moins primordial. Avec leur abri planté dans un endroit stratégique, leurs équipes qui tournent sans cesse et leurs liaisons radio permanentes, on les retrouve partout lors des grandes manifestations. À l'instar des pompiers, les membres de la Protection civile, également appelés « secouristes professionnels bénévoles », reçoivent le même référentiel pédagogique en termes de premiers soins à appliquer, ce qui en fait des personnels soignants de premier ordre.
Le 14 juillet, ils étaient huit pour assurer les premiers secours à Arras. Ce qui les pousse à faire cela gratuitement ? « Comme Obélix, je suis tombé dans la marmite quand j'étais petit. Je vis dans une famille de sapeurs-pompiers volontaires. Avant mes 16 ans, j'ai passé mon brevet national de secourisme. Depuis, je suis bénévole. J'ai aujourd'hui 43 ans » raconte Thierry Storne. À l'antenne de Vitry-en-Artois, beaucoup sont aussi sapeurs-pompiers volontaires.
Source: La Voix du Nord
